Ceux qui traversent la mer reviennent toujours à pied
A la mort de ses parents, Julien 18 ans, est sans ressources et à la rue. Mais alors qu’il fait du stop, il tombe sur un drôle de gars, Bardu, qui va en quelque sorte l’adopter et rapidement l’associer à son trafic de drogue. A bord de son voilier, le Meursault, il importe du cannabis du Maghreb jusqu’au sud de la France. Lors d’une escale en Sicile, ils vont croiser la route d’Exaucée, qui a fui la République Démocratique du Congo pour finir passagère clandestine dans leur embarcation. Elle veut à tout prix rejoindre la France et les oblige à s’engager dans une course à la vie, ponctuée de rencontres aussi bien loufoques qu’inquiétantes avec la mafia à leurs trousses…
Marine Veith nous dépeint les relations entre ces trois personnages attachants, l’attirance de Julien pour Exaucée, le côté bourlingueur de Bardu, le tout dans un univers ou se croisent trafics de drogues et immigration clandestine. Dès le premier chapitre, on est séduit par la plume de l’autrice et happé par ce récit qui propose un autre regard sur l’immigration.
Iona C.-G. (15 ans)
Ceux qui traversent la mer reviennent toujours à pied – Marine Veith, Sarbacane, 2020 (16€ 00).